Danse Danse
Here Comes The Chaos, L'homme assis

Orin Camus & Chloé Hernandez

22 Jan. 2019 — 20:30

mardi 22 janvier à 20:30

Durée 1h25 avec entracte

Hors les murs : THV de St Barthélémy d'Anjou

Vendu exclusivement dans le Pass Solo

Une nouvelle soirée partagée au THV de Saint- Barthélemy-d’Anjou où deux anciens étudiants de l’école supérieure du CNDC d’Angers, chorégraphes interprètes de la compagnie YMA, proposent leur vision et leur interprétation du solo.

Dans Here comes the chaos, nous évoquons le chaos originel, le commencement suprême. Nous plongeons dans cet état où l’énergie, la forme et la matière ne sont pas encore séparées. De ces éléments, nous tirons des pistes de création : le chaos comme la matrice, un mélange inextricable, une masse informe, un intérieur obscur, fécond, nourri d’un vide abyssal. Cette substance à la base de tout, cet équilibre antérieur, cet état qui précède toute création, nous voulons l’explorer à travers l’énergie féminine, celle qui accueille et qui se laisse traverser par les évènements, par son environnement. Puis aller vers un état de corps défait de volonté, apte à se nourrir du silence, du vide en traversant l’état de semi-conscience, proche de celui du rêve. Le point de départ de L’Homme assis réside dans le simple constat que l’homme occidental vit sur des chaises. Nos ancêtres se sont redressés et mis debout, nous poursuivons notre évolution dans la position assise. C’est dans la logique du corps assis, doté de particularités physiques que le personnage, tout en rétention, manifeste une rigidité apparente. Son corps se trouve fragmenté, la danse s’immisce dans ses plis, il ne peut s’exprimer parfois qu’avec une seule articulation ou un seul muscle. Dans cet espace, le corps ne parcourt aucune distance et la posture est propice au contrôle des émotions ; la mobilité physique restreinte favorise la mobilité psychique, les états mentaux de cet homme assis s’expriment de manière très forte. Son esprit vacille, il fantasme sa vie, par la répétition, dans une frénésie, il traverse à la fois ses peurs, son abattement, son exaltation, le calme et l’indifférence du solitaire.